Comme le reste de l'assistance, Ophélie se concentra cette fois sur la table de l'autre joueur, en haut de l'estrade. Au début, à cause de sa voilette, elle eut l'impression de n'y voir qu'une constellation de diamants. Elle finit par comprendre qu'ils appartenaient aux nombreuses favorites qui enserraient Farouk dans un entrelacs de bras, l'une peignant ses longs cheveux blancs, l'autre blottie contre son torse, une autre encore agenouillée à ses pieds, et ainsi de suite.

La Passe-Miroir, LIVRE II, Les Disparus du Clairdelune, Christelle Dabois

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